[dnxte_floating_element _builder_version= »4.7.5″ _module_preset= »default »][dnxte_floating_element_child floting_shape_image= »https://www.guitare-en-fete.com/wp-content/uploads/2020/02/logo-guitare_en_fete_long-copie.png » dnxte_floting_shape_default_effects= »four » dnxte_floting_shape_effects_horizontal= »4rem » dnxte_floting_shape_effects_vertical= »7rem » _builder_version= »4.7.4″ _module_preset= »default »][/dnxte_floating_element_child][/dnxte_floating_element]

 Chers amis de la guitare … Merci !

Nous avons vu les affrontements entre Lagash et Umma, la bataille de Qadesh, les guerres du Péloponnèse, la peste d’Athènes qui emporta Péricles et des milliers d’autres, les rivalités des trois royaumes de Chine, la peste de Justinien, et les famines liées à la révolte des Taiping, qui auraient, dit-on, couté la vie à soixante millions de personnes.
Fallait-il pour autant cesser de rire et de chanter ?
Fallait-il à cause de cela brûler les parchemins des poètes, briser les luths et les cithares, abattre les statues, interdire les comédies, enfermer les clowns ?
Fallait-il bannir la joie, crever les tambours, et faire taire à tout jamais la voix des conteurs ?
Fallait-il d’un regard noir terrasser toute esquisse de sourire, et réprimer la séduction au motif qu’il n’y avait pas de remède contre la disparition de ses fruits ?
Fallait-il d’un sombre voile de cendres recouvrir nos vies, et marcher toujours d’un grave pas, comme accablés d’une culpabilité infinie et d’un deuil irrémédiable ?

Nous ne l’avons pas fait, et la musique n’a jamais cessé. Car elle survit à l’enfermement, elle se joue des barrières que nos langages dressent entre nous, elle ne craint ni la guerre ni l’épidémie ni la famine.
Vient notre tour.
Il est l’heure pour nous de faire entendre les harmonies terrestres, celles qui sont écrites pour soulager les peines, celles qui le sont pour entraîner les corps dans des danses sans pareilles où l’on s’oublie, celles qui invitent à la méditation ou celles qui nous plongent dans la nostalgie.
Vient notre tour, quels que fussent nos malheurs, ou pour mieux supporter qu’ils ne soient pas finis, ou encore pour partager nos bonheurs et notre confiance en la vie.
Ou peut-être simplement par ce que nous entendons la musique, et nous sentons que cela est bon.

                                                                                 Prose de JFLL

UN GRAND MERCI POUR VOS DONS !

Attention les petits cadeaux sont à retirer en caisse à l’entrée des concerts avec votre attestation et dans la limite des stocks disponibles !

Abonnez-vous !

En vous inscrivant vous recevrez les dernières nouvelles directement dans votre boite mail.

Logo

Vous êtes abonnés !

Share This